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Sainte Hildegarde de Bingen - Scivias
21 janvier 2017

Clous de girofle (Caryophyllus aromaticus)

« Lorsque la goutte commence à gagner quelqu’un et que la personne mange souvent des clous de girofle, la subtilité de cette épice passe dans sa moelle (glandes surrénales) et empêche la goutte de se développer… celui qui a mal à la tête au point que sa tête est lourde, comme s’il était devenu sourd, qu’il mange souvent des clous de girofle et l’oppression de sa tête diminuera… Les viscères inférieurs, chez un malade, commencent parfois à enfler et il arrive souvent que ce gonflement dégénère en hydropisie. Quand l’hydropisie commence à gagner quelqu’un et devient perceptible, qu’il mange souvent des clous de girofle et ceux-ci feront disparaître la cause de la maladie. » Hildegarde

Indications thérapeutiques : en cas de « vraie » goutte, podagra (augmentation de taux d’acide urique), artériosclérose, hydropisie, bourdonnement dans la tête (hypertension de cardiopathie artériosclérotique).

Mode d’emploi : En cas de goutte et d’hydropisie, mâcher 3 à 4 clous de girofle par jour. On utilise les clous de girofle entiers ou en poudre dans les plats de viande, les ragoûts, les compotes et la pâtisserie.

Culture : Le giroflier est originaire de l’archipel des Moluques, comme la noix muscade. Au Moyen Age, les clous de girofle étaient très recherchés et payés au prix de l’or.

François-Xavier de Guibert, L’art de Guérir par l’alimentation selon Hildegarde de Bingen, recettes, traitements et régimes, Paris, 2007, Groupe Artège, p. 118

clous de girofle

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