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Sainte Hildegarde de Bingen - Scivias
4 avril 2017

Le système nerveux autonome, pont entre le corps et l’âme 1

Le système nerveux autonome communique avec le corps via les vertèbres ; il transmet des impulsions au cœur et aux glandes, et commande aux appareils circulatoire, respiratoire, digestif et gérnito-urinaire.

Par ailleurs, il est responsable de la tension artérielle, de la circulation du sang, du rythme cardiaque, de la température du corps et des fonctions gastro-intestinales, entre autres de la régulation de la flore intestinale, de la sécrétion d’acides, d’enzymes et de mucus par les organes digestifs, ainsi que de l’approvisionnement du corps en hormones. Le système immunitaire est lui aussi sous le contrôle du système nerveux autonome, qui a à sa disposition une armée complexe constituée d’organes, de cellules et de molécules capables d’activer plus de cent million de cellules pour combattre les bactéries, les virus et autres ennemis extérieurs. La santé et la maladie dépendent beaucoup de l’état immunitaire.

Le système nerveux autonome opère avec deux mains, pourrait-on dire, l’action de l’une étant à l’opposé de l’action de l’autre : le système sympathique stimule le cœur, dilate les bronches, contracte les artères et inhibe la digestion dans les situations d’urgence. Le système parasympathique fait très exactement  l’inverse, et cela durant les heures de repos ou de sommeil.

Jusqu’à récemment la science médicale était persuadée que le système nerveux autonome opérait à la manière d’un automate, sans être le moins du monde influencé par la volonté humaine. Mais les recherches qui ont été menées depuis corroborent ce qu’Hildegarde a révélé il y a plus de huit siècles, à savoir que nos humeurs ont des répercussions sur ce qu’on a coutume d’appeler le système nerveux « autonome ».

Des états ou émotions négatifs comme le stress, la colère ou la rage, et des sentiments positifs comme l’amour, la compassion, l’espoir ou la joie exercent une influence non négligeable sur le système nerveux autonome, les premiers engendrant la maladie, les seconds la santé.

Wighard STREHLOW, La guérison du corps et de l’esprit selon Hildegarde de Bingen, Saint-Jean-de-Braye, 2002, Editions Dangles, p.76

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