Lâcheté/victoire de Dieu 3 (vice et vertu n°5)

Paroles curative de confiance

Ceux qui ont tendance à la résignation ont avantage à apprendre la confiance de Dieu, parce qu’elle contrebalancera leur état d’esprit négatif. La victoire de Dieu s’exprime en ces termes : « Depuis le commencement tu parles contre Dieu, et tu commets une grave erreur en renonçant à la justice… Tu vis dans la peur et tu trembles dans ton exil, parce que tu déçois autrui.

« Je suis l’épée de toutes les vertus, et j’abats toute injustice. Si tu fais preuve de lâcheté, je te transpercerai la mâchoire. C’est sans pitié que je me battrai contre toi, cendres parmi les cendres. Tes objectifs sont vils, insignifiants et mièvres. Je déteste les vies dénuées de sens, passées en actes vains.

« J’aime la vie de plénitude et la source de toute vie. Je mets à mort le vieux dragon et prends ‘le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ». (Ephésiens 6, 17. LVM I, 20)

Se résigner, c’est comme s’injecter un virus, cela nous empêche de guérir. La résignation tue l’immunité. Chaque fois que nous nous sentons abattus, trop stressés et résignés, notre système immunitaire en pâtit et nous laissons la part belle aux maladies. Si vous vous écriez : « Il n’y a personne qui puisse m’aider ! » vous paralysez vos forces de guérison. L’espoir, consistant à se placer sous la garde de Dieu, a forcément l’effet inverse. L’attitude de résignation est à combattre car, ainsi que le dit Hildegarde : « Je conquiers le diable et vous, ô haine et jalousie, et toi, ô crasse, ainsi que ceux qui jouent avec la tromperie et la fausseté. » (SC III, vision 3 ; 5).

Wighard STREHLOW, La guérison du corps et de l’esprit selon Hildegarde de Bingen, Saint-Jean-de-Braye, 2002, Editions Dangles, p.115-116.