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Sainte Hildegarde de Bingen - Scivias
22 janvier 2019

Envie/charité 3 (vice et vertu n°17)

Paroles nocives d’envie

L’envie tient ce langage : « Je suis le berger et le protecteur de tous les excès. J’éteins l’énergie de vie en tout être humain. Je gomme en lui toute espèce de bon sens, toute sagesse ou intelligence. Je nuis à tout et à tous. Je manipule tout le monde et m’impose à tous ; je détruis la création de Dieu.

« Ne pouvant posséder la beauté et la bonté, je veille à les traîner dans la boue. Même si certains me détestent autant que les ténèbres, je ne me laisserai pas éconduire par eux. Je lance des flatteries dans le noir, qui sont comme autant de flèches et blessent ceux qui ont bon cœur. Le vent du nord est ma force de destruction. Quoi que je fasse, c’est par haine pour l’humanité entière. La haine sort de moi, bien qu’elle me soit inférieure. » (LVM III, 7)

Le poison de l’envie peut être extirpé au moyen de la charité, qui nourrit les fleurs et les fruits avec l’énergie de vie. La force de charité est au service de tous, nuit et jour, avec calme et considération. La charité est un remède efficace contre l’envie. Hildegarde la voit sous les traits d’une jeune fille portant une robe bleue agrémentée de deux galons rehaussés d’or, symbole de l’amour pour Dieu et le prochain. Dans l’Evangile selon saint Luc nous pouvons lire en effet : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. » (Lc 10, 27) La charité combat l’envie.

Wighard STREHLOW, La guérison du corps et de l’esprit selon Hildegarde de Bingen, Saint-Jean-de-Braye, 2002, Editions Dangles, p. 184.

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