Envie/charité 7 (vice et vertu n°17)

Méditation sur le cosmos et la charité 2

L’univers est harmonie

Le son émis par une planète peut devenir audible après qu’on a déterminé sa fréquence. On obtient cette fréquence en prenant l’inverse de la durée de révolution de ladite planète exprimée en secondes. Toutes choses sur terre sont en harmonie avec les vibrations de la terre, notre mère. La terre accomplit une rotation complète en 24 heures, et plus précisément en 23 heures et 56 minutes. Les fleurs s’ouvrent en recevant la lumière le matin et se referment à la tombée du jour. Les arbres et les oiseaux vibrent en accord avec la terre, de même que les pierres précieuses, et l’être humain se réveille, travaille, vit et dort chaque jour au rythme de la rotation de la terre. Même l’ADN vibre en rapport harmonique (24 octaves) avec la vibration de la terre et ainsi la garde en vie. 

La musique de la terre

Nous pouvons mieux vibrer en accord avec la terre en rendant audible et visible la musique de la terre, et cela en divisant le son par le nombre de secondes que renferment 24 heures, c’est à dire 1/86 164 secondes, ce qui équivaut à une fréquence de 0, 000 0016 cycles par seconde. Cette fréquence est bien sûr inaudible, mais si nous la multiplions par 24 octaves nous obtenons la fréquence de 194, 7 hertz, ce qui correspond à la note g, qui est la clef du violon. En français le g correspond au sol, qui signifie terre, voire soleil, étant donné que le soleil est en résonance avec la terre. Le son de la terre peut être rendu visible en le multipliant par 65 octaves, ce qui donne l’orange vif dont la fréquence est 428 millions de Hz ou 700 nanomètres. Nous pouvons méditer sur la note émise par la terre, à savoir sol, au moyen d’une lumière d’un orange vif, et ainsi entrer en résonance avec la terre, notre mère, et nous mettre au diapason avec l’univers entier, de même qu’avec le monde de l’atome, le microcosme. Nous pouvons dire : « J’aime la terre ; je reçois l’énergie de la terre. »

Wighard STREHLOW, La guérison du corps et de l’esprit selon Hildegarde de Bingen, Saint-Jean-de-Braye, 2002, Editions Dangles, p. 187-188.