12 septembre 2019
L’OSEILLE DES PRES (Amphora)
L’oseille des prés n’est ni froide ni chaude, mais d’un juste milieu : elle ne vaut donc rien à manger pour un homme anormalement soucieux. Et si un homme ne mangeait, elle le rendrait triste et répandrait exagérément ses propriétés dans ses organes ; mais elle est utile pour la nourriture du petit bétail ainsi que des bœufs, car ce qui, en elle, ne profite pas aux forces de l’homme, profite à celles des animaux.
Hildegarde de Bingen, Le livre des subtilités des créatures divines, Physique, Les plantes, les éléments, les pierres et les métaux, Traduit du latin par Pierre Monat, Editions Jérôme Million, Grenoble 2002, p.61.
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