Arrogance/humilité 1 (vice et vertu n°16)

Arrogance/Humilité.

Egotisme/Modestie.

Morgue/Tolérance.

Suffisance/Simplicité.

Vanité/Naturel.

Gemmothérapie : améthyste

Indication thérapeutique : l’améthyste nous fortifie dans les situations d’humiliation. Quiconque est en proie à la négativité extérieure (collègues, claustrophobie, etc.) a avantage à porter sur soi, bien visible, une améthyste. 

La force d’humilité permet de relever la tête chaque fois que l’on subit une déception, fût-elle de taille. Une légende ayant trait à saint François d’Assise illustre parfaitement cette réalité. Alors qu’un soir de Noël il marchait dans la neige avec un de ses moines, il lui demanda : « Peux-tu me dire quelle est la plus grande joie dans la vie ? » Le moine répondit : « Ah oui ! bientôt nous frapperons à la porte du monastère tout proche et nos frères nous inviterons à célébrer Noël avec eux. »

« Non, répondit saint François, c’est tout le contraire ! La plus grande joie nous sera donnée si nos frères refusent de nous laisser entrer, s’ils crient : « Vous les mendiants, allez au diable ! » Si tu sais garder le sourire, tu as la force d’humilité, et c’est cela qui compte ! »

Un autre exemple d’humilité nous a été donné par Jésus lui-même : il est venu chez lui et les siens ne l’ont pas accueilli. (Jn 1, 11)

L’arrogance, à l’inverse, croit avoir atteint des sommets mais ne tardera pas à connaître une chute brutale. Elle est le terreau de toute malveillance, et la première manifestation en est Lucifer, qui voulait être plus grand que Dieu. 

L’arrogance ne peut se guérir par le jeûne. En fait, le jeûne risque de la renforcer. Hildegarde la représente sous les traits d’une figure féminine aux yeux de braise et avec un nez plein de morve. L’arrogance a des ailes ressemblant à celles d’une chauve-souris et des pattes courtes et maigrichonnes. Du lieu obscur où elle se trouve, elle fait sa propagande (symbole des médias actuels). 

Wighard STREHLOW, La guérison du corps et de l’esprit selon Hildegarde de Bingen, Saint-Jean-de-Braye, 2002, Editions Dangles, p. 178-179.