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Sainte Hildegarde de Bingen - Scivias
4 janvier 2022

LA CHRYSOLITHE 1

Minéralogie

La chrysolithe est d’origine volcanique, mais quand la roche éruptive, où elle a cristallisé, s’érode, les ruissellements l’emportent au loin, c’est pourquoi on la retrouve dans les lits des rivières et dans les sédiments. Son incroyable capacité à inclure les métaux explique la grande variété de ses couleurs, si bien qu’on l’a même souvent confondue avec l’émeraude. Cette pierre gemme est aujourd’hui connue sous trois vocables : chrysolit(h)e du grec chrysos lithos (« pierre dorée »), olivine, comme l’a appelée en 1790 le minéralogiste allemand Abrahm Gottlob Werner en faisant allusion à sa couleur vert olive, et péridot qui viendrait de l’arabe faridat signifiant « pierre précieuse ». Les Romains avaient découvert la chrysolite sur l’île de Topazos, l’actuelle Zabargad (île de Saint-Jean) située en Egypte, dans la Mer Rouge ; aussi Pline l’Ancien la considérait-il comme une variété de topaze. A son époque, en effet, toutes les gemmes jaune clair, jaune-vert ou jaune-brun étaient nommées « topazes ». 

Les pointes de la chrysolithe sont des tétraèdres d’oxyde de silicium dirigés en alternance vers le bas et vers le haut, et formant une pierre rhombique semblable à une double pyramide. 

Dr Wighard STREHLOW, La lithothérapie chrétienne de sainte Hildegarde de Bingen, usage et témoignages, Ed. Résiac, Montsûrs, 2014, p.73

chrysolite

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