LA PULMONAIRE (Lunckwurz)
La pulmonaire est froide, assez sèche, et n’offre pas grande utilité pour l’homme. Si toutefois on a le poumon enflé au point d’étouffer et d’avoir peine à retrouver son souffle, faire cuire de la pulmonaire dans du vin, en boire souvent à jeun, et on sera guéri.
Et si les brebis en mangent souvent, elles sont en bonne santé et grasses, et cela ne nuit pas à leur lait.
Et si on a le poumon enflé, boire souvent de la pulmonaire cuite dans du vin, et le poumon, comme nous l’avons dit, retrouvera la santé, car le poumon est presque de la même nature que la brebis.
Hildegarde de Bingen, Le livre des subtilités des créatures divines, Physique, Les plantes, les éléments, les pierres et les métaux, Traduit du latin par Pierre Monat, Editions Jérôme Million, Grenoble 2002, p.54.