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Sainte Hildegarde de Bingen - Scivias
8 décembre 2020

Culte de la magie/adoration de Dieu 1 (vice et vertu n°33)

Psychothérapie faisant fi de Dieu/Spiritualité divine.

Magie, astrologie/Confiance en Dieu.

Culte satanique/Dévotion pour Dieu.

Idolâtrie/Culte de Dieu.

Blasphème/Adoration de Dieu. 

Magie noire/Ferveur pour Dieu.

Scientologie/Connaissance de Dieu.

Indifférence à Dieu/Grand amour pour Dieu.

Occultisme/Dévouement pour Dieu.

Acculturation (perte de sa propre culture/Culture, religion authentique. 

 

Lithotherapie : améthyste

Mode d’emploi et indication thérapeutique : portez une améthyste en pendentif, ou montée sur une barque. Cette pierre symbolise l’absence de mal, qui est ordinairement représenté par des serpents venimeux. 

Lorsque Dieu n’est plus au centre de nos préoccupations, ce centre devient vacant, vide, de sorte qu’il perd son énergie. Mais la vacance ne peut durer, parce que le vide réclame d’être rempli par quelque chose. De nos jours, de plus en plus de gens perdent leur orientation spirituelle, et donc cherchent à combler le vide intérieur par des psychothérapies. Au siècle dernier, Sigmund Freund a fondé la psychanalyse, école qui a ensuite donné naissance aux Etats-Unis à des psychothérapies du comportement. Le résultat en est une pseudo-science où l’on voit différentes écoles se contredire les unes des autres. Or, toutes ces écoles n’offrent guère plus que des placebos. Sans compter que les personnes n’ayant suivi aucun traitement psychothérapeutique sont souvent plus saines que celles qui ont suivi une analyse pendant des années. Il faut reconnaître qu’il est impossible de combler le vide des profondeurs avec des thérapeutiques conçues au moyen de l’intelligence humaine seulement : ça ne fonctionne tout simplement pas ! L’éclipse spirituelle demeure et la faim de succédanés augmente. Le vide reste vide et ne peut être comblé que par des valeurs authentiques : l’amour, la confiance, l’adoration de Dieu et l’esprit de responsabilité. 

La troisième paire de vices et vertus du dernier groupe sépare l’humanité en deux catégories avec, d’un côté les moutons, de l’autre les boucs, les premiers adorant Dieu et les second le diable. Dans la seconde catégorie, on peut ranger des pratiques comme la magie et la sorcellerie. Les sorcières sont toujours représentées en noir, avec un chat noir sur leur balai. Ce qui est noir est hors d’atteinte de la lumière et de l’amour du Christ. Hildegarde représente la magie avec une tête de loup, une queue de lion et un corps de chien. 

 

Wighard STREHLOW, La guérison du corps et de l’esprit selon Hildegarde de Bingen, Saint-Jean-de-Braye, 2002, Editions Dangles, p.277-280.

 

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